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Isabelle, roman d'aventure epique et erotique - Chapître V

Publié le par itikar

Isabelle s’égare dans les coursives innombrables du château de Camelot. Elle commence tout d’abord par dédaigner la grande double porte qui mène droit à la salle du Trône car sa première urgence est de trouver une baignoire, afin de laver le mauvais souvenir de son plongeon dans les douves, tantôt.

 

Elle regrette vite ne pas s’être mélangée à la plèbe du château durant son enfance, et être tout le temps restée dans la partie de la forteresse dédiée aux gens de son rang. A cause de cela, elle ne sait pas comment gagner la salle d’eau des servantes, où elle trouvera certainement le bain qu’elle désire ardemment. Elle pourrait demander à la soldatesque qu’elle croise mais sa fierté l’empêche de parler à un homme avant que sa colère ne retombe ! Eusse t’il s’agit du Roi lui-même ! Il faut au moins le temps d’un bon bain. N’ayant encore croisé aucune femme, elle se met donc en quête d’en trouver une.

 

Elle passe par une des entrées de derrière, peu loin d’un garde qui pêche distrait dans les douves, et là, une enfilade de couloirs sombres et profonds se succèdent.Parfois, ils conduisent à des pièces, grandes ou petites. A l’entrée de chacune d’entre elles, Isabelle demeure stupéfaite par le confort luxueux de celle-ci : partout, des draperies soyeuses de milles couleurs la fascine. Ici, il y a des tapis aux motifs dorés riches et variés, qui sentent bon la laine chaude et parfumée. Là, des pièces de mobiliers tout en bois courbés et léger. Puis, un entre rideau mène à un autre corridor presque secret.La jeune femme, toute à son obsession délicate de trouver lieu où rendre à son corps l’image de cette noblesse qui lui est si chère, s’enfonce peu à peu dans la vaste demeure.

 

Dans une belle salle de bain, plongée au plus profond d’une luxueuse baignoire mousseuse, Juliette se prélasse au milieu des bulles. Tout en s’enduisant d’un onctueux savon, elle savoure ce moment de bonheur privilégié que l’on peut accorder à son intimité lorsque l’on jouit de la solitude la plus profonde.

 

Ces couloirs n’en finissent plus, débouchant sur des pièces de plus en plus somptueuses qui toutes charment réellement Isabelle. Guidée comme par une main invisible, notre délicieuse héroïne se laisse glisser au cœur le plus profond du mystérieux château.

 

La vapeur d’eau commence à embuer les vitres de l’intime cabinet de toilette. Gloussant de plaisir, Juliette s’adonne à la joie de son bain. Le savon lui glisse des mains, qui en profitent pour se plonger dans une exploration aquatique plus suggestive … 

 

La pièce lui semble fabuleusement fascinante. Isabelle resterait volontiers plus longuement à l’admirer – tentée qu’elle est de se prélasser sur le lit avenant – mais l’état impérieux de sa quête la ramène à sa progression initiale. Elle pousse donc une énième porte de bois massif. Là, elle tombe aussitôt en arrêt.

 

Une nymphe a la tête penchée en arrière, et sa longue chevelure noire de jais tombe en cascade mouillée sur le socle de la baignoire. Ses yeux sont fermés et malgré une profonde impression de satisfaction il y a une expression d’absence dans son regard. Le plissement délicat de ses joues et le mordillement coquin de ses lèvres, ne laissent en outre nul doute quant à son occupation présente. Son corps nu est arc-bouté dans la baignoire laissant paraître son dos qui se plie au rythme de petites secousses régulières pendant que ses jambes entrouvertes offrent généreusement un passage aux dix doigts agiles et explorateurs. Elle pousse des petits soupirs de satisfaction. Isabelle perçoit ceux-ci bien que les clapotis bruyants de l’eau qui déborde empêchent certainement ses oreilles de bien entendre.Isabelle sent surtout une grande chaleur qui monte en elle, ayant pris source au creux de ses reins. Une chaleur de plus en plus humide … née de la beauté du spectacle de la jeune fille qui devant elle s’abandonne à une voluptueuse masturbation.

 

Les doigts de Juliette la transportent à mille lieux d’ici, au seuil du 7ème ciel … A ce moment précis, elle aime de manière intense sa propre chair, a envie de s’embrasser, de flatter chaque parcelle de sa peau ocrée … du bout des doigts, de l’extrémité de sa langue … Si elle le pouvait, elle se pencherait sur elle-même, et se lécherait jusqu’à la jouissance ultime … Elle rêve qu’on lui fasse ce plaisir !

 

Isabelle est très facilement troublée par les femmes, surtout dans de pareils moments ! Sa timidité remplacée par ses instincts torrides, et n’écoutant toute entière que son désir, elle se déshabille prestement et silencieusement sans jamais cesser de contempler la jeune baigneuse. Elle mouille bientôt abondamment, jusqu’à sentir un fil humide couler le long de sa cuisse.Une fois nue comme Eve, elle se dirige à petit pas délicat vers la jolie naïade,  se faisant toute chatte pour arriver sans bruit derrière elle.Tout d’abord, elle la regarde en respirant doucement à côté de son oreille, à genou à proximité, discrète pour le moment.

 

Juliette se masturbe du bout des doigts le plus souvent, mais là, son désir d’être prise est tel qu’elle enfonce deux doigts en elle, et elle les fait ressortir sur le rythme de ses halètements de bonheur. Elle a les yeux toujours clos, et s’imagine emportée vers des nuages bleus par un ange blond en toge blanche immaculée, en armure dorée. Elle sent qu’elle va jouir, et son désir de jouir à nouveau ensuite est plus fort encore. Elle se met à sourire d’un intense plaisir. Se doute-elle que chacun de ses gestes sont photographiés par les regards ardents d’Isabelle?

 

Isabelle scrute les traits du visage de la jeune servante – ses habits défaits à côté témoignent en effet de son rang – et elle voit clairement les vagues de plaisir qui lui plisse les joues et les lèvres. D’une pensée elle se voit en elle, et maintenant elle-même se caresse en imitant la baigneuse, de concert avec elle.

 

Juliette serre les jambes très fort pour enfermer ses doigts dans son doux écrin secret, et ce geste prenant est la déferlante de plaisir qui la fait jouir une première fois : cela vient comme une vague. Celle-ci grandit peu à peu, elle a en quelque sorte du plaisir jusqu’à la taille, puis d’un seul coup d’un seul, une sorte de tsunami de bien-être la recouvre entièrement, puis de nouvelles vagues arrivent. La jouissance  progresse en paliers successifs. Sa bouche s’ouvre à moitié, et un tout petit son la trahit – Isabelle comprend qu’elle refuse de crier sans comprendre pourquoi, tant l’importance d’hurler qu’elle est femme la prend, elle, dans ses moments là – Puis la tête de la belle soubrette commence à se rabaisser, satisfaite, vers la baignoire, et ses lèvres dessinent un cœur comme pour une invitation au baiser.Les sens plus qu’échaudés de la fille de Morgane réagissent derechef, et elle rend son baiser à la belle. Juliette semble hésiter un millième de seconde entre accepter ce baiser féminin passionné en ronronnant, ou l’esquiver en poussant un cri d’orfraie … Mais Isabelle est héritière de sorcières païennes, et son baiser a la perfection de la caresse d’Isis  … Juliette est folle de joie de sentir des lèvres aussi délicieuses se poser pour la première fois sur les siennes ! … Elle est vierge et jamais n’a connu un tel bonheur jusqu’à présent. Le sempiternel « jamais avant le mariage » que martèle Blaise, le prêtre catholique d’Arthur et qu’Isabelle se remémore alors n’est d’aucun recours  contre son élan fougueux. « Heureusement », se dit Juliette qui de plein gré s’abandonne à la liqueur salée de la salive de notre jeune héroïne.

 

Isabelle se doute bien qu’elle a gagné la passion de sa séduisante amante et qu’à partir de maintenant, elles peuvent faire ensembles tout ce qui leur chantent. Elle pose chacune de ses blanches mains sur les seins ronds et mignons de sa conquête, et la pelote tendrement tout en continuant à aspirer entre ses lèvres sa langue, leurs deux têtes à l’envers. Juliette en redemande, elle présente sa tête le mieux qu’elle peut en pliant le cou au maximum pour faciliter le baiser. Elle demeure les yeux grands ouverts à présent, son franc sourire montre à quel point elle est satisfaite de la beauté de l’inconnue, qu’elle voit ainsi prendre tant soin d’elle et qui plus est avec une savante maîtrise de la chose. Elle se félicite même d’avoir le rôle de la soumise et décide de rester passive, toute offerte pour la jeune femme à peine plus âgée qui entreprend de violer si délicieusement son intimité. Elle s’étale dans sa baignoire pendant que celle-ci la caresse en restant au sec. Elle est si belle, sa partenaire, avec ses cheveux qui irradient autour de sa tête comme les chauds rayons d’un petit soleil. Elle regarde maintenant les seins en poire de la belle inconnue, bien plus gros que les siens, mais porteurs de tétons d’une infinie délicatesse. Comme elle aimerait les titiller ! Non, elle restera passive, pour le moment en tout cas. Rien que regarder est un plaisir et triplé à celui du baiser et des caresses sur ses seins, son sexe recommence à s’enflammer sous tant d’excitations.

 

Isabelle s’inonde d’un plaisir encore plus grand que précédemment de voir sa promise toute soumise, consentante et ravie encore plus de ce qu’elle s’attend.Désireuse de lui en donner tout son comptant, elle entreprend de ramper toute en sueur, et toujours en partie crottée par sa dernière mésaventure, dans la baignoire en glissant contre le corps de son amante, léchant tout le long de son ventre au passage. Ses mains s’enfoncent déjà dans le sexe de la jeune brune, puis ses doigts entrent et viennent. La baignoire est solide heureusement, mais sa petitesse empêche Isabelle de faire autrement que d’écraser sa compagne ce faisant.

 

Juliette oublie vite la douleur de la progression reptatoire  lorsque les doigts d’Isabelle s’afférent en elle, ravivant son feu, qui n’a qu’à peine tiédit. Et lorsque la langue de la blonde s’insinue à la place des doigts pour lécher son intime vallée, une nouvelle vague de jouissance déferle en elle. Cette fois-ci, toute dépassée qu’elle est par tous ces événements, elle manque de crier, mais aucun son ne sort car le sexe d’Isabelle est  plaqué sur la bouche de Juliette. Celle-ci glisse sa langue entre les lèvres toute rasées dont l’odeur et la saveur de ce qu’elle y trouve l’inonde du désir d’en goûter d’avantage.La jolie brune lèche vigoureusement le clitoris et le vagin d’Isabelle, celle-ci en fait tout autant de son côté …

 

Isabelle est un peu en apnée car sa plonge fréquemment sous l’eau pour goûter le sexe de sa belle. Elle n’en a cure, et reste concentrée sur son plaisir, qui bouillonne à chaque coup de langue, que cela soit un qu’elle donne ou un que sa compagne lui offre, qui de toute évidence perd toute retenue pour s’oublier dans le corps à corps saphique qui les anime.

 

Les deux jeunes filles jouissent de concert, et les vagues et tremblements de leurs deux corps se frottent délicieusement … Isabelle se redresse vivement, se lovant dans la baignoire tout contre le corps de Juliette, les faisant toutes deux s’écraser contre les parois qui visiblement ne sont pas construites pour ce genre d’utilisation. Ce jour-là, l’inconfort de leur situation n’attriste nullement nos deux jeunes fille, qui en d’éloquents regards joyeux et de permanents  sourires radieux se manifestent une belle dose d’amour.Il faut dire que leurs sens sont toujours en alerte, et elles s’amusent à se toucher en se frôlant, ou à souffler sur une partie de leur corps, pour constater dans le regard de l’autre que le plaisir ne demande qu’à se déployer à nouveau. Juliette surtout caresse avec beaucoup de tendresse et un peu partout – surtout dans les zones les plus érogènes – tout le corps d’Isabelle pour la flatter encore et encore. Et Isabelle sourie maintenant énormément, montrant à Juliette combien elle apprécie ses moments. Les yeux de notre héroïne, future sauveuse de toute la Bretagne, semblent à ce moment précis dévorer, très affamés, notre petite Juliette. La jolie lavandière en redemande et s’adonne alors à de plus précises caresses. Celles-ci vont effectivement droits au but, et bientôt c’est Isabelle qui reste passive, poussant des petits cris de bonheur dans la baignoire …

 

C’est toutes deux en sourires et en sueurs que nos deux amantes se redressent, à genou, se faisant face dans leur abri humide et exigu. Elles restent comme sages un peu éloignés, chacune l’une de l’autre, en fait autant que le permet la petite baignoire. Elle est d’une taille à peine suffisante pour accueillir Juliette couchée, ses jambes devant alors être légèrement relevées. Isabelle mesure bien 30 centimètres de plus qu’elle. Autant dire que les deux jeunes filles restent tout à fait proches.Sans dire un mot, et toujours en se souriant de manière complice, Juliette peigne ses cheveux trempée, et Isabelle s’imprègne enfin de savon. La nièce du Roi Arthur brise finalement leur silence convenu :

 

-          Je me nomme Isabelle, ma belle, et toi qui m’a si bien aimée, comment t’appelles-tu ?

 

En entendant cela, le visage de Juliette blêmit d’un coup : elle a osé faire l’amour avec une fille de sang royal ! Et proche du roi Arthur Pendragon ! C’est trop d’émotion, elle fond en sanglot, s’attendant à vivre ses dernières heures … Lorsque le seigneur Lancelot apprendra cela, sa tête, aussi mignonne et bien faite soit-elle, tombera …

 

Isabelle s’élance immédiatement vers elle et la serre très fort contre son corps :

 

-          Ne pleure pas, ma petite chérie, voyons, il n’y a pas de raison. Tu n’as pas à avoir peur de moi, tu le sais bien. Je ne veux que te faire plaisir tu le vois. Tu vas me blesser de te mettre dans cet état, dis-moi ce qu’il y a ?

 

Les lèvres de Juliette d’abord cherchent celles d’Isabelle, puis sa langue … Isabelle lui offre tout cela de bon cœur. Puis, ragaillardi par le baiser mouillé, Juliette fait part de ses craintes à Isabelle, en pleurant de temps en temps, submergée par l’émotion. Elle prie Dieu d’avoir raison de lui faire confiance.

 

- Je ne veux pas mourir, ma Dame, promettez-moi que vous ne direz rien de ce qu’il s’est passé au seigneur Lancelot, ni à personne qui peut le lui répéter. Vous savez, sa colère sera terrible et je serai exécutée, traînée dans la boue. Nulle servante telle que moi n’a le droit de coucher avec une femme de haute noblesse, ma Dame…. Je vous aime tant. Je vous appartiens, maîtresse. Prenez soin de mon cœur, promettez-le moi… Rassurez-moi, je vous en supplie.

 

Isabelle s’attendrit vraiment suite à cette déclaration soudaine, et une vague de tendresse, et d’affection bien réelle pour cette jeune fille la submerge. Elle lui répond, sincèrement :

 

-          N’aie crainte, petite, je ne suis pas femme à trahir mes consœurs, qui comme moi comprennent à quel point nos amours lesbiens sont bons et biens. De plus, n’oublie pas que c’est moi qui aie eu l’audace de te prendre dans ton bain. Je ne laisserais donc personne te faire du mal, rassure-toi hihi.

 

Juliette rie joyeusement en entendant cela et embrasse longuement et passionnément Isabelle, pour qui elle est prise désormais, pour qui bat déjà follement son cœur d’un amour intense. Isabelle savoure ce long baiser avec une belle complaisance. Elle décolle les lèvres pour ajouter joyeusement :

 

-          Humm … que d’ardeurs tu as, toi ! … Au fait, comment t’appelles-tu ? Tu ne me réponds pas, coquine, préférant m’arracher pleins de nouveaux baisers ! Alors, j’attends des présentations en bonne et due forme, allez !

 

Juliette prend immédiatement un air très sérieux, se demandant si la colère d’Isabelle est vraiment feinte …et répond de manière la plus complète possible :

 

-          Juliette, ma Reine ! Je suis une lavandière du château, je viens récemment de finir ma dix-huitième année, j’ai trois frères,  deux …

 

La jolie servante ne peut pas finir sa phrase car c’est une Isabelle amusée qui l’en empêche en re-capturant ses lèvres, tout en plaquant la main droite entre ses jambes, un doigt déjà s’enfonçant en elle pour la faire joyeusement taire !! Ce qu’elle réussit à merveille …

 

Leurs rires, leurs baisers et leurs caresses diverses vibrent encore longuement dans la majestueuse salle de bain.

 

Ainsi se déroule un de ces moments divins où deux jeunes filles que tout sépare s’unissent sans freins. 

 

 

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C’est précisément au même moment que le drame se noua pour l’escorte de la Reine Guenièvre. Ils avaient commis l’erreur de faire confiance à l’épouse du roi Arthur, lorsque celle-ci leur assura à tous que en tant que missionnaire diplomatique, elle et sa poignée de soldats ne craignaient rien de Mordred et de son armée. Les émissaires n’étaient-ils pas en tout temps et en tout lieux protégés ?

Aussi, c’est en toute confiance qu’ils ouvrirent leur campement à la petite délégation de saxons. Une trentaine d’hommes seulement avec Mordred semblaient reconduire la reine suite à la fin de son entrevue. Rien de plus normal en matière de diplomatie.

 

C’est un vétéran qui comprit en premier leur terrible méprise lorsqu’il perçut soudain l’air anormalement crispé qu’avait pris la reine. Mordred piquait en effet le dos de Guenièvre avec  un poignard effilé. Le maître des lieux avait par cette menace  forcé Guenièvre a l’entraîner lui et ses hommes dans un piège fatal, se persuada le vétéran à ce moment précis.

 

Le fils indigne d’Arthur ne faisait jamais de prisonniers, mis à part lorsqu’il s’agissait de jeunes et jolies demoiselles qu’il aimait torturer jusqu’à leur mort de manière cruelle et raffinée. Cette bataille rondement menée par Mordred et ses saxons ne fit évidemment pas exception à la règle. La curée fut totale, et durant de nombreux jours, les charognards allaient se relayer au-dessus du charnier et des gibets.

 

 

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