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Avengers ou l'Avénement cultissime des vengeurs (spoiler)
Fiche du film
Avengers, film américain de Joss Whedon pour Marvel Studio, distribué par Paramount Pictures
Avec : Robert Downey Jr., Chris Evans,Chris Hemsworth,Mark Ruffalo,Scarlett Johansson,Jeremy Renner,Samuel L. Jackson,Tom Hiddleston,Cobie Smulders,Gwyneth Paltrow,Stellan Skarsgård, et Clark Gregg
Résumé : Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.
Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d'autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...
ATTENTION !! SPOILER !! CET ARTICLE N EST A LIRE DE PREFERENCE QUE SI VOUS AVEZ DEJA VU LE FILM CAR IL EN REVELE CERTAINS PANS IMPORTANTS DE L INTRIGUE !! POUR LES AUTRES VOILA LA BANDE ANNONCE et une très bonne critique sans spoiler !!
Avengers ? Ce film, mariage on ne peut plus réussi du background de Marvel et du génie scénaristique du créateur de Buffy - double succès critique et populaire tant pour le feuilleton que pour le comic qu'il scénarise en fonction - est deux jours après sa sortie en train d'atteindre un score exceptionnel au box-office français et mondial (plus de 300 000 entrées en France et 17 milllions de dollars de recettes dans le monde, rien que pour le premier jour, 178 Millions de dollars en 4 jours pour un budget de 220 millions) sachant qu'il n'est même pas encore sortie aux USA, berceau du concept autant que de l'action, où il va faire plus qu'un tabac ! D'ailleurs, là-bas, les préventes (réservations) ont atteints près de 4000 % de celles de Captain America (source:Les toiles héroiques) et plus que toutes les préventes de tous les autres films de la franchise Marvel - et introduisant Avengers - réunis (source : Premiere) ! Bref, une attente exceptionnelle au pays de l'Oncle Sam qui se base sur l'envie de voir sa super-équipe cultissime en action, sur la découverte de la rencontre entre chacun des protagonistes, et aussi sur les on dits des critiques et, via les réseaux sociaux, du bouche à oreille avec le reste du monde, inexplicablement en avance d'une semaine ...
J'écris cette chronique assez dense pour expliquer pourquoi le succès du film va être à mon avis certainement sans précédent !
Il y avait le risque comme je l'ai lu d'un "film sans âme".Risque maitrisé avec Joss Whedon au commande bien sûr. Avengers, un film sans âme ? Il y a tant à dire sur son âme ... Je l'ai vu le jour de sa sortie, dès que j'ai pu, donc à la séance de 22h10 à l'Aquaboulevard, en 3d et en VF.Comme je l'ai lu dans de nombreux commentaires, en sortant de la salle, une seule envie : le revoir (une fois remis de mon mal de tête à cause de l'action massive vu en 3d lors de la dernière demi-heure). Pourquoi ? Parce que c'est un bon film.Un excellent film.D'après Allociné (4.4 étoiles sur 5 pour les spectateurs, 4 pour les critiques presses) , un des meilleurs de l'année avec une unanimité critique et spectatrice tout aussi enthousiaste que ne l'est du début jusqu'à la fin ce long métrage.C'est un block buster, certes.Mais il n'est pas "sans âme".C'est tout le contraire.Chaque super-héros a été capté tel que tous, on les a analysé dans nos lectures de comics.
Chris Evans est magistral en Captain América (au centre dans Avengers), quasi parfait (comment l'être, à l'image de sa troisième représentation ci-dessus ?) et bien meilleur qu'il ne l'était dans le rôle de La Torche dans les 4 fantastiques.Son introduction dans son film éponyme se voit ici logiquement continué dans Avengers, quelques états d'âmes en plus, l'indéracinabilité de sa force de conviction totalement intacte, à un coup de colère prêt qui le rend encore plus humain - on sentait déjà sa colère dans Captain America d'ailleurs.
Mark Ruffalo est le meilleur Hulk qui n'a jamais été filmé (pardon, créé via performance capture et images de synthèses révolutionnaires, tout comme Gollum, King Kong ou César tout trois joués par Andy Serkis ), et il réussit même à assurer de manière suffisamment crédible - de justesse certes- le passage du Hulk destructeur au Hulk Avenger ! Un des pari les plus fou du scénario, gagné par des moments de bravoure et d'énergie pure totalement jouissifs, et surtout totalement respectueux du personnage phare de Jack Kirby et Stan Lee !
THor (image de droite) est campé par un Chris Hemsworth encore une fois épatant, autant que dans le film de Kenneth Brannagh (à gauche) bien qu'encore plus orienté action, s'appropriant encore une fois avec une facilité déconcertante le personnage lui aussi cultissime de Thor, le dieu asgardien de la force et du tonnerre. Ses combats de titans avec les autres vengeurs vibrent de la démesure de sa fureur et de sa fière témérité totale.Ses silences concentrées rendent pleinement corps aux débats tumultueux qui se jouent dans sa conscience avec comme prix le maintien de son statut divin hors du commun - le possesseur exclusif du marteau Mjolnir c'est lui et seulement lui !
Robert Downey Junior multiplie les piques humoristiques intelligemment cassantes de Tony Stark et les moments de bravoures et de sacrifices individuels chers à ses conflits dantesques entre la nature égoïste originel et la nature altruiste rédemptrice d'Iron Man !
L'une des plus sexy des actrices hollywoodiennes, et une excellente actrice tout court, capable de jouer toute sorte de rôle, comme elle l'a toujours démontré depuis Lost in Translation (à gauche), je parle bien sûr de Scarlett Johansson, campe une veuve noire parfaite en tout point - y compris physiquement bien entendu - sachant être glaciale -au sens neutre du terme - quand nécessaire, et même étonnamment (fémininement?) bouleversante parfois. Tout en offrant une démonstation de maitrise d'art martial seyant tout à fait à son personnage évidemment jouissive à souhait. Scarlett nous offre non pas uniquement la touche féminine si chère à l'équipe (elle n'est pas la seule fille du casting d'ailleurs et j'y reviends ci-dessous), mais également un personnage d'action girl à part entière. Joss ne s'y est d'ailleurs pas trompé: elle est omniprésente.
Oeil de Faucon (Hawkeye), alias Jeremy Renner, a un rôle un poil plus ingrat, légèrement en retrait - il faut bien faire des choix scénaristiques en face d'un tel nombre de têtes d'affiches - que Joss Whedon enrichit avec brio en lui conférant un rôle additionnel que personne n'aurait attendu ! Une autre idée géniale de la part du geek passionné qui nous offre ce mille-feuilles divin aux multiples saveurs.
Les fans de l'avant-avengers, je parle bien sûr des divers séquences introduisant le contexte d'Avengers dans les films précédents qui présente chacun des vengeurs (série Iron Man - série Captain America - série Thor - série Hulk), vont adorer retrouver l'agent Coulson (à droite) et le colonel Nick Fury (à gauche) dans des rôles plus denses, forts de toutes leurs apparitions antérieures. Maria Hills apporte en tant qu'assistante de Nick Fury, une autre touche féminine, peut-être pour mieux mettre en valeur la présence de Scarlett car il faut l'avouer, elle a un rôle très secondaire, bien que fort plaisant (des formes et un regard à tomber raide). Nik Fury est exactement le colonel Fury, dans toutes ses déclinaisons mais avec l'unique visage de Samuel L. Jackson, acteur génial qui n'écrase jamais aucun de ses personnages. A ce titre, il interprête avec un même brio Mace Widu le grand maître Jedi vu dans les préquelles de star Wars - et bien sûr dans pléthores de bandes d'essinées plus épiques les unes que les autres - , le seul qui est plus habile au maniement du sabre laser que Maître Yoda. Windu est sans doute complètement l'opposé caractériellement et psychologiquement parlant du colonel Fury, et pourtant dans les deux cas Samuel L Jackson offre un rôle d'acteur habité et parfait. C'est un acteur unique, extraordinaire, sans pareil, dont les variations toutes maitrisées à la perfection sont une combinaison de gestuelles aux antipodes, de différences de concentration, et osons le dire de degré de pilosité de barbe bien différente ... et de style aussi ! C'est un acteur capable de métamorphose tout simplement, un homme polymorphe capable de jouer une polymorphie de personnage. Bref, un atout de poids - et bien sûr de charme diront les afficionadas - pour Avengers.
En parlant de poids, Avengers joue dans la cour des poids lourds à la Transformers, l'humour et le cultissime en plus, question effets spéciaux : sans compter les effets de destruction massives, des incrustations made in ILM subtilement efficaces, allant jusqu'à des "détails" aussi "minimes" qu'indispensable tels les faux écrans de console plus ou moins énormes, dans lesquels des statistiques numériques cotoient des portraits d'ombres à la terrible influence mondiale et secrète, qui glacent le sang lorsqu'ils se tatent à transformer une mégalopole en champ de ruine au moindre prétexte, encore plus que ne le fait le méchant central : Loki, le frère de THor, interprété par un Tom Hiddleston magistral lui aussi, grand gagnant avec Robert Downey Junior et mark Ruffalo du concours d'acting démontré dans le film, compétition éclairant entre les interprètes la compétition mise en scène par le scénario. Une autre démonstration du génie cinématographique subtil de Joss Whedon.Car, après tout, comment mieux rendre une compétition entre personnages qu'en les faisant incarner par des acteurs eux-mêmes en désir constant de se dépasser ?
Le scénario aurait pu faire la grave erreur de faire se rencontrer, dans une configuration anti-marvellienne à désouhait, les super héros comme si ca coulait de source ... et offrir une intrigue classique d'invasion extra terrestre lambda. Bien au contraire, Joss a l'idée, encore une fois géniale, de rendre l'invasion alien secondaire dans l'intrigue (ce que matérialise des extra terrestres similaires et interchangeables, bien loin des fameux "étrangers" du film District 9 de Neil Blomkamp par exemple) par rapport à l'évolution des rapports entre tous ces supers-indépendants tous suffisamment au top pour dans des circonstances habituelles ne pas du tout avoir besoin des autres en dehors de leur rôle de soutien ou de serviteur pratique.Dans les cironstances inhabituelles de l'invasion déclenchée par Loki, aucun des super héros seul n'est capable de prendre l'avantage, thême très cher aux comics de groupe.Il faut qu'ils s'allient, on le sait tous, pour l'avoir tous lu .Une alliance qui, comme le rappelle leur commanditaire commun, transcende la somme de ses parties, proposant une coopération indispensable de chacun(e) avec chaque autre pour qu'au final, peut-être, la victoire soit totale et évidente, sans surprise dans sa finalité mais non pas dans son déroulement.Il faut voir au final Hulk sauver Iron Man, La Veuve Noire amenée grâce à Captain America en position de sauver le monde en soutenant Iron Man (et vice versa), Hawk eye renverser le cours de la bataille en s'en prenant à Loki, pour le propulser presque dans les bras de Hulk pour un moment aussi drôle que délirant qui fera anthologie. Ce ne sont que des exemples.Joss Whedon a rendu justice à la synergie totale qui doit sévir dans les groupes super-héroiques.Un groupe dont il rend la naissance logique par une rencontre fonctionnant en double mécanique logique. C'est là une des forces du réalisateur : il va d'un point A à un point B de manière logique et réaliste. Chaque super héros a une raison, souvent évidente, d'être là, c'est le premier mécanisme permettant de réunir logiquement des indépendants.Jamais (à une ou deux exceptions mineures près, j'y reviendrais) un des membres de la super équipe n'arrive sur l'action "par hasard". Même l'arrivée finale (et bien venue !) de David Banner sur les lieux du dernier acte est subtilement explicable précédemment (il a été le seul à voir le résultat de son algorithme de localisation avant que la console n'explose suite à une flèche explosive ); le deuxième mécanisme est l'antagonisme des protagonistes, qui a en plus l'intérêt de dynamiser le récit en le décentrant de l'intrigue principal, moteur d'enrichissement de l'histoire donc.
Cet antagonisme permet de satisfaire un autre fantasme classique des amoureux de comics : les batailles entre les super héros.Joss Whedon nous en offre plus qu'on en attend, à travers une bataille rangée entre Iron-Man, Thor et Captain America ainsi qu'une bataille littéralement sismique entre eux et Hulk, et, cerise sur le gâteau, des conflits d'ego avec Tony Stark.Bien plus qu'on en attend, car, au passage, le passionné, épaulé par les plus grands experts du domaine - Stan Lee lui-même dont on retrouvera le caméo au générique - nous démontre sa maitrise totale de la cosmologie du Marvel Universe, en mettant en scène les super-caractéristiques de l'équipement mythique des vengeurs. N'oubliez pas : rien ni personne, mortel ou immortel, ne peut briser le bouclier de Captain America; nul excepté Thor ne peut manier Mjolnïr - à de rares exceptions et Hulk n'est pas de celles-ci - Et que se passerait t'il si le marteau du tonnerre se fracassait sur le bouclier en vibranium du soldat-justicier ?
Le film offre la réponse et elle est spectaculaire ! Bref, tout y est, de l'indestructabilité du bouclier, à l'inamovilité de Mjolnir, en passant par les démonstrations d'intelligence scientifiques supérieures de Stark et Banner, tout est super fidèle aux supers caractéristiques des personnages ! Jusqu'au rappel de la nature artificielle du coeur de l'homme de fer.
Des couacs ? quelques uns ... on n'a pas la justification expliquant pourquoi au début du film Banner ne parvient pas à contrôler Hulk - il manque quand même d'estropier cette pauvre Scarlett - aka Natasha Romanoff aka la Veuve Noire - ce qui serait on le conçoit tous fort bien dommage, alors qu'il révèle à la fin qu'il y parvient suffisemment bien - ce qui permet à Hulk de devenir part entière des vengeurs, moment attendu depuis une petite éternité par une armée de fans en délire le plus complet lorsque survient le moment de cette ultime transformation, sauvant de ce fait l'effet couacé d'ailleurs (serait-il de fait volontaire ?) ! Toujours au châpitre des couacs, à un moment, Loki bravement saute dans le vide avant de se faire sauver in extremis par un vaisseau qu'il n'avait même pas vu.Si c'était un héros sans peur, pourquoi pas, mais Loki est au contraire un couard de première, donc ca passe moins bien, et on sent la pirouette facile du metteur en scène, ce qui pourrait être un peu dommage, si tout le reste n'était pas à ce point maitrisé ! Joss fait dans ce film preuve de tant de génie qu'on se surprend à trouver très étonnant ces gros couacs là de ce fait.Un dernier "couac" est voulu par contre je pense et c'est alors là un autre trait de génie de Joss et Marvel : Avengers, c'est leur film ! Dans le monde entier, ils portent un autre nom, comme Vengeurs en France. Comment obliger le monde à appellé le film Avengers au lieu de vengeurs, Vangadatores ou que sais-je d'autres ? En transformant au sein du film le nom "Stark" écrit en grand au sommet de la tour de Tony en un unique "A", sigle de la super team - et symbole du titre du film - rappelant à tous que, en rencontrant et se battant au côté de ses nouveaux amis, Tony Stark cesse de tout voir à travers sa personne pour embrasser la cause de l'équipe des Avengers. C'est presque une réflexion psychanalytique sur Stark de la part de Joss Whedon, et pour Marvel un moyen magistral d'imposer le titre du film dans le monde entier.Certes, lorsque la VF les appelle "Avengers", on se dit qu'un truc cloche.
On le voit, Joss Whedon comble quoi qu'il en soit les attentes des fans de super héros, souvent extrêmement exigeants quant au respect des caractéristiques et du background Marvel, cherchant la moindre faille à montrer du doigt. Des failles dans le film de Joss Whedon quant à la fidélité à l'oeuvre cosmique et comik de Marvel ? Il n'y en a pas, si ce n'est la faille dimensionnel permettant aux aliens de débarquer sur Terre. La même attaque que dans Transformers 3, en plus séduisant. Pendant que Michael Bay prend un plaisir infini à décrire une attaque réaliste de G.I. américain, ce qui plait certainement à l'armée américaine et aux aspirants soldats de tout âge mais agace sinon beaucoup de monde, Joss Whedon met en scène une équipe de super-héros qui très vite se rend compte du travail de manipulation des masses commis par les états (et par le S.H.IE.L.D s'il nétait sous le contrôle de Fury !! ), et fait rapidement front contre cette logique pour prôner et soutenir un dessein plus noble auquel l'ensemble du public du film ne peut qu'adhérer sans conteste !
Désormais, quasiment tout le public ne peut qu'être conquis. Sauf peut-être les pas trop fans de scènes d'action ? Il restait donc une cible à conquérir pour Joss Whedon : le public qui n'est pas fan de super héros - ca existe? - Il y parvient sans fard, car comme ce maître l'a démontré dans ses cycles sur Buffy et Angel , il manie l'humour de situation à la perfection ! Avengers brille effectivement en plus du reste par un humour omniprésent, souvent porté par les répliques de Tony Stark et de Mark Ruffalo, ou bien sûr par des scènes truculentes comme celle du "rapt" de la veuve noire. C'est bien simple, on rit de bon coeur du début à la fin, sans le voir bien entendu se transformer en farce parodique, loin de là - assurant à tous, fans comme non fans de l'écurie Marvel, un très agréable moment de cinéma.
C'est dit.C'est démontré. Avengers est un excellent block buster. Un très bon film de super héros, sans doute le meilleur en tout cas le plus fédérateur (comparé à un Batman de Nolan qui comble exclusivement les spectateurs les plus adultes). Et un très bon film tout court qui non seulement ne déçoit jamais, mais comble en plus les attentes et les fantasmes les plus geeks des amoureux du genre (Whedon en est un d'ailleurs de premier ordre car il a saupoudré intelligemment son film de tantinet de références geek tels des clins d'oeil à Superman, Star Wars, Le Seigneur des Anneaux et même à sa série fétiche Buffy).Vivement quelques heures de libres pour que j'y retourne.Encore et encore. Merci à toi, jolie Scarlett. Merci à toi, Robert, merci également Mark, merci à vous, Chris, Samuel, Maria, ... et avant tout, merci à toi, Joss, pour avoir offert à la Terre entière le film de super-héros ultime le plus marvellien qui soit.Et, en ces temps de monstrueux égoismes planétaires, le plus sain depuis les anciens Superman.
Avengers est une déclaration d'amour aux super-héros de nos comics. Un grand moment. Un grand film.Et du grand cinéma.Le public, de plus en plus nombreux à affluer le voir ou le revoir, ne s'y trompe pas.
Et d'ailleurs, etes-vous d'accord avec moi ? Qu'en avez-vous pensé ?
Note : Avengers n'est pas le premier long métrage qui met en scène les Vengeurs. Un dessin animé, plutôt bien concocté par Marvel à partir de l'univers d'Ultimate, l'a déjà fait il y a quelques années; En voilà un résumé.
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